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LA MARCHEUSE DU LARGE

Le beau matin, sur le sentier pédestre,

La marche de la rivière

Rythme, mélodieuse, un orchestre

De chênes centenaires.

Son chant, langoureusement se déroule

Sur la promenade de pierres qui s’écoulent.

Une souriante échappée,

Au creux de son lit sinueux

Jonchée de dentelle de mousse.

Elle visite d’un coup d’œil ravi

La vallée cathédrale et son religieux silence

Résonnant d’Orchaise, la beauté des villages en itinérance.

Le soir venu lumineux,

Dans son lit elle se trémousse,

Face au ciel, les étoiles les yeux bondés, 

Le labeur meunier achevé.

Et sa silhouette féline s’évanouit

Sous le regard inassouvi du jour voilé.

3ème Prix du Concours

de Poésie ''Plumes de Cisse'' 2018

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Bravo très beau bonne soirée
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